Le rôle de Protein Industries Canada dans la réforme réglementaire
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La modernisation de la réglementation est l'un des nombreux moyens par lesquels Protein Industries Canada s'emploie à faire du Canada un chef de file mondial dans la chaîne d'approvisionnement des ingrédients de protéines végétales. En veillant à ce que les règlements liés à tout, du développement de variétés à l'accès au marché, soient à jour et fondés sur la science, le Canada peut aider à maintenir la vigueur du secteur des protéines végétales tout en veillant à ce que la salubrité des aliments demeure une priorité.
"Lorsque nous menons des sondages, cela a toujours été l'un des trois principaux problèmes auxquels sont confrontées nos entreprises membres", a déclaré le PDG de Protein Industries Canada, Bill Greuel. « Ce que nous voyons actuellement, c'est que le secteur alimentaire innove à un rythme rapide, et nous avons un système de réglementation qui ne suit pas le rythme de l'innovation. C'est pourquoi il est si important que des associations industrielles comme Protein Industries Canada, qui comprennent les problèmes et les défis auxquels sont confrontées nos entreprises membres hautement innovantes, s'efforcent de garder une longueur d'avance sur ces problèmes et défis avec l'organisme de réglementation.
Deux des principaux objectifs réglementaires de Protein Industries Canada comprennent des ajustements aux processus entourant les allégations sur les étiquettes de protéines et les approbations de nouveaux aliments. Pulse Canada et Plant-Based Foods of Canada ont été des partenaires importants pour faire avancer ces questions, Santé Canada agissant en tant que public réceptif.
"Cela suit la science", a déclaré Lisa Campbell, directrice des programmes et de la réglementation de Protein Industries Canada. « Santé Canada ne fera jamais quoi que ce soit qui ait un impact sur la santé des Canadiens… mais lorsque la science montre que le PDCAAS est une représentation plus précise des besoins en protéines pour les humains, il est clair qu'il faut l'examiner. »
Le PDCAAS (Protein Digestible Corrected Amino Acid Score) et le PER (Protein Efficiency Ratio) font référence aux méthodes par lesquelles la teneur en protéines d'un aliment est testée. Au Canada, la teneur en protéines doit être testée à l'aide de la méthode REP pour qu'un aliment porte l'étiquette « source de protéines ». Cette méthode évalue la teneur en protéines en testant le taux de croissance d'un rat nourri avec la protéine en question par rapport à des rats nourris avec des régimes contenant de la caséine comme source principale de protéines. La méthode PDCAAS, en revanche, peut souvent être calculée sur une base théorique, ce qui élimine dans certains cas la nécessité de tester sur des animaux, un facteur important pour de nombreux fournisseurs et consommateurs de protéines végétales.
Entre-temps, les efforts d'Industries des protéines Canada pour modifier les processus liés aux allégations relatives aux nouveaux aliments visent à faciliter la capacité des transformateurs et des fabricants à introduire de nouveaux produits à base de protéines végétales sur le marché canadien. Actuellement, recevoir l'approbation d'un aliment « nouveau » peut prendre beaucoup de temps, et il peut être difficile de déterminer à l'avance quels aliments seraient considérés comme nouveaux. Les travaux dans ce domaine visent à clarifier ce qui est qualifié de nouveau, ainsi qu'à raccourcir le délai d'approbation.
Des mesures positives ont déjà été prises dans les deux domaines. Santé Canada a commencé à répertorier les aliments qu'il considère comme non nouveaux sur son site Web et reconnaît le PDCAAS en plus du PER comme une méthode acceptable pour mesurer avec précision la qualité protéique des produits alimentaires.
«Il s'agit d'une étape provisoire que Santé Canada autorise jusqu'à ce que la législation puisse être officiellement modifiée», a déclaré Campbell à propos du PDCAAS et du PER. Une fois la législation officiellement modifiée, on s'attend à ce que les transformateurs et les fabricants puissent choisir d'utiliser les tests PDCAAS ou PER sur les aliments destinés à la population générale au Canada.
Cependant, la réalisation de ces deux objectifs réglementaires ne signifiera pas la fin du travail de Protein Industries Canada dans le monde de la réglementation. Campbell et Greuel ont convenu que la modernisation de la réglementation sera un processus continu, évoluant à mesure que le secteur des protéines végétales évolue.
"Le rythme de l'innovation ne va pas ralentir, il va seulement s'accélérer", a déclaré Greuel. "Les consommateurs demandent de nouveaux produits dans les rayons des magasins, et il y a tellement d'avantages, de la nutrition humaine aux avantages environnementaux, toutes les bonnes choses qui arrivent, que l'explosion de l'innovation dans le secteur alimentaire et l'incorporation de plantes- ingrédients à base d'ingrédients dans les régimes alimentaires, que nous avons la responsabilité de nous assurer que le système de réglementation suit le rythme.